De JURA à TAYVALLICH

De JURA (Craighouse) à TAYVALLICH (du 3 au 5 juillet)


Nous arrivons en vue de Jura.

L'île est magnifique. On a même parfois droit à un tout petit rayon de soleil sur la lande.
Tous les paysages ici sont enthousiasmants, le relief des iles est surprenant.

Un bon petit vent frais. On ne va pas traîner... le bonheur sur l'eau quand même, et Vertige aime ce temps avec vent et lumière..surtout sans houle (l'équipage aussi !!).

D'après Jean-Louis, qui a des lettres, ce bateau est un bolincheur.
Nuages toujours accrochés aux collines des iles écossaises, ça devient d'un commun... On a parfois quand même une demi-heure de soleil dans la journée (par tranche de 1mn 30).

Presque plus de vent. Et si on pêchait ? On se met donc a 2,5 nœuds, tranquilles, pépère et sans horaire, personne ne nous attend a l'arrivée...objectif lieus et maquereaux, avec une petite pointe de bonheur pour l'équipage dans ce merveilleux décors écossais.
   La pêche sera fructueuse, sans plus n'exagérons pas, mais de quoi nous régaler à l'arrivée : 4 maquereaux et un lieu.. juste un petit bonheur.

Sur Jura, certains paysages font irrésistiblement penser à Hergé. A bord de Vertige, le docteur Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol sont tout à fait de cet avis.

Nous mouillons à Craighouse, le plus gros village de l'île.
Et une distillerie de plus ! Celle-là nous ne la visiterons pas...

Le petit quai de Craighouse (Jura) est bien calme. En débarquant ici à deux, nous avons augmenté la population de l'île de 1% (il y a 200 habitants).

  Une vue d'ensemble de l'anse de Craighouse, où l'on peut accéder par trois passes entre des iles. L'arrière plan représente le continent, le grand passage vers le nord se situant entre les deux.

Retour au bateau après des courses et une connexion internet réussie (au pub).

Vertige ne se doute pas que le vent va considérablement forcir. Mouillage avec 20 m de chaîne dans 5 m d'eau, par sécurité habituelle; bien nous en a pris, on aurait même pu mettre plus ça n'aurait pas gêné..

Il y a déjà quelques nuages.... ça ne présage rien de bon..

La subsistance de l'équipage est assurée. Ce soir on mange un lieu fraîchement pêché.

Un petit grain sur l'anse et voici un arc-en-ciel. On se prépare a partir, jouissant du paysage, et tous fin prêts. Optimistes quoi ....

Et l'arc est complet. Beau cliché, bravo Joël ! ça c'est Jura. Joli non?

Le 4 au matin, le vent a considérablement forci.
Les rafales atteignent 35 nœuds. En attendant l'accalmie, on fait un peu de lessive, mais attention à bien accrocher le linge (qui sera sec en deux heures). Nous resterons donc scotchés dans ce mouillage pendant 24 heures, surveillant l'ancre et "l'alarme mouillage".

On passe le temps comme on peut. On regarde par la fenêtre...

Ou on joue au 421 dans le carré, on s'habitue rapidement aux rafales du dehors, on rigole et on s'occupe, on "sieste" pour certains.

Le 5 au matin le temps est beaucoup plus calme, on peut quitter enfin le mouillage : direction Tayvallich, a 15 milles au nord. Jean-Yves assure le repas de midi avec quatre maquereaux en une seule prise (il n'y en aura pas d'autre).

Nous nous éloignons de Jura. Un petit panoramique pour le plaisir...

Nous entrons dans le Loch Sween.
Voici Castle Sween.

Un phoque et son petit sur un ilot au milieu du loch.

Merci baro ! Voilà qui galvanise le moral de l'équipage

Et nous voici à Tayvallich, petit port niché au fond du loch. Il y a des mouillages visiteurs, une petite épicerie et un pub. Ce n'est pas le grand soleil mais le temps est doux et lumineux. Les panneaux solaires de Vertige ont enfin quelque chose à se mettre sous la dent !

un des plus beaux mouillage pour l'instant.